Diabolus in Musica de Céline Rosenheim
Editions : Le Chat Noir
Collection : Griffe SombreAuteur : Céline Rosenheim
Couverture : Mina M
Parution : Mai 2015
Résumé :
Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité l’incompréhension et le rejet, le jeune homme sait aussi que ce caractère a forgé sa créativité. Aujourd’hui, alors que les ombres menacent, sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son talent musical, car Yann perçoit une présence qui plane autour de la scène black metal, une aura maléfique qui pourrait bien anéantir l’inspiration et la vie des musiciens.
J’ai toujours préféré le mode mineur, plus mélancolique. On dit qu’il est le mode de la nostalgie et c’est une humeur qui me correspond. Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s’écrira en sol mineur.
Mon avis :
Le Black
Métal n’est pas trop mon truc même si, dans mes souvenirs, j’ai aimé quelques
chansons. Par contre les groupes ouh la la, aucune idée. Etait-ce bien du Black
Métal ? Vous voyez mon ignorance. Je n’y connais rien du tout.
J’hésitais
un peu à la lire car ce n’est pas mon genre d’histoire favorite. Etant un être
sensible, la plupart du temps je me méfie des histoires sombres. :D Merci
aux Editions du Chat Noir pour ce service
presse. Merci beaucoup pour cette découverte !
J’ai mis du
temps à rentrer dans l’histoire, ce sont l’écriture et les petits éléments/puzzles
qui m’ont fait continuer. Je ne le regrette pas. C’est une histoire sombre.
Yann est dans un groupe de musique et des choses étranges commencent à se
passer autour des groupes de Black Métal.
Yann est un
être solitaire, torturé intérieurement. C’est lui qui raconte l’histoire, de
son point de vue. Ses mots, ses doutes, ses peurs, ce qu’il est, lui, sont
dévoilés à travers des phrases. Mouhahaha ! Vous ne l’avez pas vu venir,
hein ?! C’est comme une biographie d’un personnage. Une impression qu’il
s’autobiographie lui-même. Je ne sais plus s’il y a un nom spécifique pour
décrire cela.
Le héros est
couillon (c’est gentil hein !), mélancolique… Il sait ce qu’il est mais
surtout il sait ce qu’il pense et comment il est. Ouais je sais ce n’est pas
très clair. Il se remet souvent en
question. Le personnage évolue et s’affirme. Le danger qui flotte, l’a aidé
lui-même.
L’auteur a créé
son univers. On découvre la créature qu’est Yann. Découvrir ce qu’il était m’a
surpris. Perso, je n’en avais jamais entendu parler. C’est très intéressant.
Le côté
sombre ou plutôt l’ombre qui plane au-dessus des musiciens est plutôt bien. Ça
donne un petit stress, un côté mystérieux et bien entendu, plein de questions
rentrent dans notre tête. L’histoire en elle-même est super, captivante voire
un peu « ensorcelante ». Elle se construit petit à petit. Les
relations entre les protagonistes sont, dans un
aspect psychologique, distantes, complexes du fait de la particularité
du héros. Mais lui, étant marginal va se dépasser/défier, pour trouver des
réponses et aider les personnes qui viennent du Black Métal où une menace se
profile à l’horizon.
La musique
est une mélodie mais en lisant Diabolus in Musica j’avais comme l’impression
que les mots étaient une mélodie, jouaient une mélodie. Ces descriptions à
travers ces phrases mélodieuses décrivent des lieux, des sensations, des
pensées, des idées, des ressenties font un tout qui entraîne le lecteur dans ce
monde.
L’écriture
est assez fluide et malgré que je n’étais pas complètement dedans au début (une
période, ça m’arrive) je me suis laissée charmer par l’histoire. J’avais comme
l’impression de lire un journal sans que ça en soit un.
C’est un
roman court mais il est bien construit. J’ai accéléré ma lecture vers la fin
car je voulais avoir mes réponses et surtout connaitre le fin mot de cette
intrigue.
La couverture
je la trouve magnifique et on ressent bien la force, la noirceur, l’illusion et
le rêve de cette histoire.
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