Givre, partie 1 - Kill them all & La Naissance, de Jean Vigne

Editions : Petit Caveau
Collection : Sang Neuf
Auteur : Jean Vigne
Couverture : Mina M
Parution : 12 Juin 2017 (papier)
Papier : tomes 1 et 2 numérique

PUTAIN LE KIIIIIIFFE !  
L’effroi gagne la capitale.
Les agressions s’enchaînent dans les sous-sols parisiens. 
Ange Bernier, policière mal-aimée du 36 quai des Orfèvres, se voit confier l’enquête, mais, très vite, les morts se multiplient avec une logique macabre. 
Un tueur en série ? Trop simple… Trop de sang, trop de mystère, et aucune réponse pour enrayer ces boucheries à répétition. 
Une énigme rôde dans la nuit, sournoise et terrifiante. Une de celles qu’Ange aurait préféré ne jamais croiser. 
Tuez-les tous ! Plus facile à dire qu’à faire…


Ce roman me tentait depuis un moment :
Premièrement c’est un livre de Jean Vigne.
Deuxièmement, la couverture est magnifique.
Troisièmement le speech que je n’ai quasiment pas retenu à part le mot flic et univers « fantastique ».
Que demandez de plus ?

Ange est Capitaine au 36 quai des Orfèvres. Des corps mutilés sont retrouvés. Elle part à la chasse aux montres et découvre un tout nouveau monde où des créatures sanguinaires rodent la nuit. Civilisés ou non ? 

L’histoire commence fort et marque. En même temps, j’adore et je kiffe ma r*ce, ce genre de début. Ça démarre sur de la tension donnant sur un gros suspense en perspective. Des personnes en train de parcourir les catacombes et bientôt les murs sont couverts de sang. On titille notre curiosité, on nous happe avec ce genre de scènes terrifiantes et angoissantes. Ce sont bien les scènes. Moi ? J’étais toute contente avec mes yeux brillants. Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce que c’est ?
Un début griffant, mystérieux et ténébreux. C’est prenant. Le ton du roman est donné. On ne demande qu’à tourner les pages pour savoir ce qu’il se passe. C’est un récit entre sourire, calme et tension. On n’a pas le temps de s’ennuyer. On découvre à travers plusieurs points de vue l’étendue de l’histoire. On ne suit pas qu’Ange, notre héroïne fissurée. Plein d’événements se passent, une sorte de course contre la montre est enclenchée face à cette chose qui massacre les gens. C’est sanglant, pas rassurant et totalement excitant.

Le livre papier regroupe les tomes 1 et 2 de la version numérique. Je vais parler du coup de première et seconde partie. La première partie nous embarque dans cet univers. Elle nous fait goûter à ce monde et ces personnages. On côtoie juste. On effleure. C’est juste le commencement qui nous envoie dans une folle fièvre gravée de sang, de violence et de suspense. C’est prenant et on ne s’ennuie pas une seule seconde. La peur, l’angoisse, l’adrénaline font partie intégrante de cette partie. Qui fait ces meurtres, ces massacres ?  
L’enquête est au centre. On cherche… On cherche… Puis, c’est dévoilé dans ce décor de la nuit de Paris. On fait la connaissance de cet univers et d’une partie de ses personnages. On n’a pas tout mais juste ce qu’il faut pour nos attiser et enflammer nos méninges. C’est vachement classe quand on rencontre ces créatures sanguinaires mais Kaerël le rouge m’a vraiment déçu. Il perd de son charme et ça en devient absurde. Je pense aussi que c’est un style de personnage courant et ça en devient ridicule. Il avait l’air un peu ridicule. OK, beaucoup. =P
La seconde partie est différente. On rentre plus dans l’histoire et dans les détails. Après avoir fait la découverte d’un début d’histoire, on pousse plus loin le bouchon. Vu qu’une page est tournée, on poursuit notre lancée dans cette sphère vampirique. Les rebondissements ne s’arrêtent pas, certains secrets se dévoilent et une guerre couve. Cette partie donne un autre dynamisme. Elle ouvre des portes ailleurs et on ne demande qu’à tourner la poignée. C’est toujours sanglant, toujours sombre et toujours prenant. Ça se sent qu’une préparation de quelque chose se met en place. Les ingrédients commencent à faire leur effet, certes y a des classiques (la nature humaine toussa toussa) mais une impression que c’est une différente atmosphère des autres Urban Fantasy même des romans que je connais de Jean Vigne. En plus, on apprend toujours et la psychologie des personnages y est. C’est une seconde partie où on respire un peu plus. J’ai eu peur pour les personnages, l’adrénaline est présente et bondit de temps à autre.

Le choix de la présentation et du déroulement de l’histoire fait monter l’adrénaline. L’écriture de Jean Vigne nous entraîne dans une frénésie de sang, de suspense et de mystère. Elle est toujours addictive avec des descriptions efficaces et frappantes.
L’illustration de Mina M est vraiment magnifique. Elle dégage du danger, du mystère et du dynamisme. J’aime beaucoup les couleurs, ce contraste de lumière et une héroïne qui en jette.

Ange est une héroïne qui a des couilles. Métaphoriquement parlant. Ce qui est dommage est le fait qu’elle a un certain passé. C’est juste que généralement les héroïnes badass ont un certain passé. Après c’est vrai que c’est un univers machiste. Bref. Ange est une femme forte, qui se relève aux épreuves de la vie. Derrière sa carapace il y a une fissure et vu qu’elle est entourée d’hommes qui méprisent et n’aiment pas être dirigés par une femme, au lieu de cicatrisée, elle est obligée d’être un roc. Elle a un caractère de cochon mais c’est le genre de personne qu’on apprécie.
J’ai de suite apprécié Valentin, le partenaire et collègue d’Ange. Auguste arrive comme un cheveu sur la soupe et on ne demande qu’à ce qu’il se dévoile. Et Erika… j’aime cette garce. *-* Jillian, petite chose qui se réveille. A voir vraiment par la suite.


J’étais vachement attirée par les ténèbres qu’on nous présente. Ce n’est pas joyeux, c’est un récit sanglant, mystérieux et secret et plein de tensions. L’histoire est prenante et nous entraîne dans les nuits de Paris où des créatures parcourent les rues et ses catacombes. L’écriture de Jean Vigne est toujours aussi addictive avec une autre atmosphère de ses autres romans. Des personnages diversifiés, certains attachants et d’autres noms, pourtant on les apprécie. 

Commentaires